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Les zones franches d’exportation censées contribuer à créer de nouvelles opportunités pour l’économie du pays en phase de transformation «peuvent avoir des effets positifs et constituer des atouts importants dans le but de diversifier l’économie algérienne». Cette alternative «nécessite une efficience des institutions et des entreprises». Dans une étude sur l’opportunité de telles zones pour la diversification de l’économie du pays, le Dr. Mohammed Lazreg (université de Sidi Bel-Abbès) et le Dr Godih Djamel Torqui de l’université de Mostaganem indiquent que «La crise du pétrole oblige aujourd’hui à repenser la stratégie économique de l’Algérie et la mise en place de nouvelles opportunités de création d’entreprises hors hydrocarbures».
Tout en admettant qu’«il est fortement conseillé de créer des zones franches dans la perspective de développer l’économie algérienne», ces universitaires plaident toutefois la nécessité de créer les conditions pour «Un environnement institutionnel et économique adéquat». Plus explicites à ce propos, ils soulignent l’impératif de mettre en place les éléments qui concourent à la réussite de cette démarche, notamment, des «réformes économiques efficientes, une adaptation du système bancaire et financier aux nouvelles règles de l’économie de marché, une politique des ressources humaines qualifiante, un système d’enseignement performant, une économie fondée sur la connaissance, un développement harmonieux des rapports entre le système de formation et la sphère économique et une mise à niveau des entreprises, des banques et de toutes les institutions», chargées de la conduite et de la mise en œuvre de la stratégie économique.
Le Dr Mohammed Lazreg et le Dr Godih Djamel Torqui mettent également l’accent sur l’opportunité d’«une Refonte des politiques du marché du travail pour encourager l’emploi formel est indispensable car le marché informel risque d’entraver le développement des zones franches en Algérie».
Les zones franches qui font encore l’objet d’avis mitigés de la part des économistes et des experts à travers les études et rapports élaborés par des organisations internationales notamment l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) et, l’OMD (Organisation mondiale des douanes) sur les opportunités et les inconvénients d’une telle initiative.
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