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Jeudi 25 avril dernier, le président de la République a signé un décret portant modalités de création et de gestion des zones économiques au Cameroun. Parmi les secteurs d’activités qui rentrent dans ce canevas défini par le chef de l’Etat : les zones agricoles, les zones artisanales, les zones commerciales, les zones franches, les zones industrielles, les agropoles, les technopoles, les pôles scientifiques, les pôles de compétitivité, les complexes touristiques, etc.
Le texte présidentiel indique également qu’on peut retrouver plusieurs activités sur le même espace. Peuvent prétendre au titre de promoteur d’une zone économique : l’Etat et ses démembrements, les collectivités territoriales décentralisées, les chambres consulaires, les universités d’Etat et les établissements privés d’enseignement supérieur, les membres des chambres consulaires et des organisations patronales, les investisseurs étrangers associés aux investisseurs locaux. Pour Ariel Ngnitedem, économiste, le Cameroun tire plusieurs avantages à disposer des zones économiques. Déjà parce que l’activité économique va connaître un dynamisme, mais aussi qu’il est question d’encourager l’investissement dans la mesure où des facilités vont être offertes aux investisseurs intéressés.
« Ce type d’espace contribue à améliorer l’attractivité de la destination Cameroun. Il permet aussi de favoriser la transformation locale. C’est donc le secteur productif qui sera davantage boosté et on va ainsi assister à la création des emplois. On pourra également exporter davantage et par ricochet réduire le déficit de la balance commerciale », explique cet économiste. Son confrère qui a requis l’anonymat n’en pense pas moins. Pour lui, ce type d’initiatives va effectivement permettre de donner un coup de pouce à l’activité économique du pays.
«Le texte en soi est une bonne initiative. On ne peut espérer que l’accompagnement soit vraiment effectif. Que les choses suivent naturellement pour que les objectifs escomptés soit véritablement atteints », affirme-t-il. Il faut noter que le comité paritaire de suivi de la stabilité des incitations à l’investissement privé au Cameroun est chargé de veiller à la stabilité du régime fiscal et douanier des zones économiques ainsi que des avantages aux entreprises qui y sont installées.
C’est le chef de l’Etat qui crée par décret une zone économique. Mais avant, un processus doit être respecté. C’est par exemple à l’Agence de promotion des zones économiques que reviendra la charge de recevoir le dossier de demande de création qui va ensuite le transmettre au ministère en charge de l’Economie, qui le transmettre pour sa part aux services du Premier ministre. Le promoteur de la zone économique dispose de cinq ans à compter de la date de signature du décret de création de la zone pour la rendre opérationnelle.
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